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Le peuplement du pays aïzi (2ème partie)

Nigui Saff, Nigui Assôkô, Tiame et Atoutou B disent venir respectivement de Guitry, du canton actuel de Badji dans la région de Gagnoa, et de l'Ouest pour les deux derniers sans précision aucune. Les locuteurs de l'Apôrô à Atoutou A, B, Koko, Bapo et Alaba ignorent totalement leur lieu d'origine.

Certains disent avoir séjourné à Tjoko et sur la rive Nord de la lagune Tadio en pays Avikam. Tefreji et Tabot situent leur origine à Leiri en terres dida. Les traditions orales recueillies par H. Diabaté en pays aïzi, permettent souvent, de relever des contradictions notoires entre le lieu déclaré d’origine et certains faits.

Les locuteurs du Mobou disent ce qui suit : d’abord Abrako. Leur origine serait le pays dida. Ils sont passés à Cosrou où ils n’ont trouvé personne. Ils ont recueilli en ce lieu Mungbo, un fétiche, puis sont allés à Toupa et ensuite à Agbaji. Muntchue était leur chef d’exode. Leur village, abrite trois lignages :
Djamusu, Tigbamusu et Ambakyèmusu. Ils se sont installés par quartier. Les Djamusu à Kyikyiabu (Quartier du haut), les Tigbamusu à Tiblusu (Quartier du Centre) et les Ambakyèmusu à Ambakyèbusu (Quartier du bas). Ensuite Abra Niamiambo. Ses habitants disent venir du pays dida. Ils ont longé la côte de Lahou (Lahu) et quitté le village de Braboli en compagnie des Abrako avec lesquels, ils formaient un seul et même groupe. Sous la conduite de Tréké, ils ont séjourné à Cosrou, Toupa, Abayi, Kaka et Sike. Ils avaient un système de filiation matrilinéaire qu’ils ont abandonné. Ils étaient des pêcheurs assidus. Treké a laissé son siège à Abayi. C’est là qu’il est décédé. Son successeur Ayikpa Anuma les a conduit à Abra Niamiambo.

Un petit groupe de gens les ont suivi, ils cherchaient leurs frères et habitaient avec les Eotilé. Eux les Abra Niamiambo et les Abrako ont pour nom réel Mungu, c’est-à-dire les gens de la lagune, les pêcheurs. Le petit groupe de gens qui les a devancé, s’est installé à Tiagba. Il y a quatre grandes familles dans le village d’Abra Niamiambo. Tugbasabu, Bèboin, Akrefi et Nyakpa Agbè. Ils se dénomment Troku et ont accueilli les Nladianbo (Alladian) au temps de leur chef Adjayi. Le village Abouré d’Ebra dit la tradition orale d’Abra Niamiambo, a été créé par une partie de leur population. Surprenant n’est-ce pas ?

Nous remarquons, que les chefs historiques des Abrako et Abra Niamiambo ont des noms issus de l’onomastique akan : Muntchue, Treké, Adjayi. Il s’agit de noms Mekyibo. Adjayi n’est autre qu’Adjè. Bien qu’ils revendiquent une origine dida, peuple forestier, agriculteur et chasseur, ils affirment d’un autre côté avoir été des pêcheurs depuis toujours. Activité dont ils doivent leur nom Mungu. Ici, ils rejoignent indubitablement l’identité Mekyibo. L’autorité de leurs chefs, notamment de Treké reposait sur la possession d’un siège, symbole par excellence de l’autorité chez les Akan. Le nom du successeur de Treké, à savoir Ayikpa Anuma est un nom courant que l’on rencontre dans toute l’aire akan.

Nos conclusions concernant les Mobou ou Abra sont les suivantes. Il s’agit de Pèpèhiri-Mekyibo (entendre des Pèpèhiri mêlés de Mekyibo) établis dans le pays Aïzi depuis le 13è siècle. Ils se mêleront aux Nladianbo qu’ils ont accueilli au 14è siècle. Au demeurant, le nom Abra est le nom d’origine des Nladianbo. Nous reviendrons sur cette question plus tard. Par la suite, le déplacement des Mobou dans la baie de Cosrou, va entraîner des brassages avec les Odjoukrou. Les brassages avec des groupes dida qui sont nombreux parmi les locuteurs Lèlou, achèveront de faire des Mobou, un dosage équilibré de Pèpèhiri-Mekyibo, Nladianbo, Odjoukrou et Dida.

Que disent les traditions orales des villages à dominance Lèlou ? à propos de Tiagba, le vrai nom de ce village est Krogbo. Ses habitants, seraient venus de Kadafo, région située entre Lakota, Sassandra et Fresco. Les étapes de leur migration sont Lohiri, Lozua, Koko, Yokobue, Guitry et Tiagba. Certains d’entre eux, sont allés s’établir à Naguibo non loin de Grand-Lahou. Ils ont rencontré un vieux et sa famille. C’est avec des gestes qu’ils ont communiqués avec eux, car leurs langues étaient différentes. Ce vieux a exigé de l’or et des perles avant de permettre à ses hôtes de s’installer. Krogbo, vient de l’expression kro (oie) et gbo (île), c’est-à-dire l’île aux oies, en langue Apôrô. Or en langue mekyibo (la langue des Mekyibo est appelée Betine), le suffixe gbo désigne l’île. C’est ainsi que l’île de Vitré est appelée Betigbo. De même l’île Boulay dont le nom réel est Azigbo signifie l’île des Aïzi.

Le leader des migrants arrivés à Tiagba s’appelait Direke et est décédé à Lozua, il sera remplacé par Tipro. Le vieil homme qui vivait sur l’île de Tiagba avec les siens, s’appelait Ayikpa Laba (Leba) et sa langue était celle qui se parle à Tefreji, à savoir l’Apôrô. Une partie de son groupe quittera l’île de Tiagba ou Krogbo pour s’installer à Ezanu, Tabot, Behiri, Tefreji, Atoutou, Alaba et Avagu (Avagou). Les traditions orales de Tiagba, disent que Tefreji est le village le plus ancien, mais c’est à partir de Krogbo que Ayikpa Laba l’a fondé. Les gens de Tefreji disent-elles viennent du pays éotilé. Par la suite, des sujets d’Ayikpa Laba suivis de certains habitants d’Alaba, Tabot, Koko, Tefreji, Atoutou et Avagu, reviendront habiter l’île de Krogbo.

C. Bennefoy reconnaît que les Tiagba d’ascendance Krou venus du pays dida, ont effectivement trouvé des Aïzi autochtones sur l’île. Une violente rivalité les opposera avant de finir par une alliance. Ces autochtones ont enseigné aux Krou la pêche, l’architecture des cases sur pilotis et les ont amenés à adopter la filiation matrilinéaire. L’habitude de s’installer sur des îles lagunaires, la pêche et l’habitat sur pilotis participent de la culture des Mekyibo. Or les habitants de Tiagba construisaient des cases sur pilotis. Leur village lacustre existe encore aujourd’hui. Les anciens Mekyibo dans la région des lagunes Aby-Tendo-Ehy, vivaient sur les îles de Monobaha, Mia, Nyamoa, Ehikomia, Eloame, Ngramo, Esso, Balubate, etc. Les habitants de l’île Krogbo, les Aïzi autochtones comme dit C. Bennefoy, parlaient l’Apôrô tout comme à Tefreji. Il n’y a pas de doute, ils étaient des Pèpèhiri-Mekyibo. Ils occupent le quartier central actuel de Tiagba où l’on parle encore Apôrô.

Les deux autres quartiers locuteurs du Lèlou, sont les descendants des migrants dida venus à la rencontre d’Ayikpa Laba. A Tiame, l’on soutient que les ancêtres viennent de Guitry en pays dida. Ils ont transité par Bôjô, Tabutu (Tabot) et Didiebre. Kokyi Soki, a trouvé sur les bords de la lagune, un endroit propice à l’installation. Des gens sensibles à l’attrait du lieu venaient là. Kokyi Soki a donc appelé son village Tiame, autrement dit, venu avant les autres. Selon la version de Tiame, les Aïzi venus de l’Est sont ceux de Tefreji, Atoutou A, Tabot, Koko et Alaba. Par contre les Aïzi venus de l’Ouest y compris eux-mêmes, sont les habitants de Nigui Saff, Nigui Assôkô, Tiagba, Abrako et Atoutou B. Quant aux populations de Tabot B et Gbehiri dit la version de Tiame, elles sont venues de l’Avikam.

Tiame compte trois lignages ; Togbo Danu qui détient la chefferie, Gbohu et Akege Danu. Une fois encore, nous soutenons que le fond originel des fondateurs de Tiame est Pèpèhiri-Mekyibo. Si le Lèlou s’est imposé à Tiame, c’est sans doute que les éléments dida furent les plus nombreux, et leur tradiiton d’origine tend à s’imposer à tous ; même aux anciens locuteurs du Mobou venus d’Abrako pour faire souche dans le village.

La tradition orale de Nigui Saff que nous allons à présent exposer, consolide tout à fait notre thèse au sujet de l’origine pèpèhiri mekyibo des anciens Aïzi. Elle énumère comme étapes de migration, Beke, Bôjô, Layô d’où les Nigui Saff ont été chassés pour ensuite se réfugier sur l’île Krogbo (Tiagba). Notons que Bôjô est cité par les Tiame comme une escale immédiate de leur déplacement. Les Nigui Saff bâtissaient des cases sur l’eau, ce qui gênaient les Ebrié qui les ont alors chassés. Tandis qu’ils se sont installés à Nigui Saff, une partie de leur groupe est allée à Atoutou.

Leurs chefs furent Amon Kouassi, Amon Lajo, Amon Kpètè et Amon Tchogbolo. Le choix d’un chef chez eux, est suivi de l’exécution de la danse guerrière facu. Quand ce dernier meurt, pour le signifier, on utilise l’expression,  »le chef a laissé tomber sa cuillère  »gba) ». Les jeunes exécutent le facu, tuent des animaux, un étranger ou un esclave dont le corps sert de support au chef dans la tombe. Dans les temps anciens les chefs de Nigui Saff étaient enterrés à Tiame, mais plus aujourd’hui, depuis le décès d’un chef qui avait en réalité une origine servile. La tradition orale de Nigui Saff éclaire celle de Tiame, en montrant que les fondateurs de ces deux villages ont des origines communes.

Les démêlés des Nigui Saff avec les Tchaman, leur architecture sur pilotis, prouvent qu’ils étaient des Pèpèhiri-Mekyibo.

Beke qu’ils disent être une étape de leur migration est sans l’ombre d’un doute Brékégon (Brékégone), village des premiers habitants du pays ébrié que les Kobrima, la fraction actuelle des Tchaman-Bidjan détruiront. Le terme Bréké est le surnom que les Mekyibo donnent au crocodile, un symbole de l’homme détenteur du pouvoir chez eux. Le facu dont parle la tradition orale de Nigui Saff n’est autre que le fa, l’institution que les Kobrima ont héritée des Brékégon. Le nom même Nigui Saff ou Nigui Assôkô vient de Nudju (Noudjou) qui est un nom de génération dans l’institution des classes d’âge. Saff vient de safo ou asafo terme qui désigne les guerriers. Assôkô, n’est autre que l’île d’Assôkô en pays mekyibo. Les Nudju sont les survivants de la précédente génération, c’est la génération qui a atteint le moment de la retraite, de la cessation de l’effort physique, et n’attend que le moment de rejoindre ses compagnons dans l’audelà. Tiagba ou plus précisément Tchagba est aussi un nom de génération.

Evidemment, les populations de Nigui Saff et de Tiame se sont mêlées de groupes d’origine krou d’où la prédominance du parler lèlou.

Ceux de Tabot (Tabutu) soutiennent, qu’ils sont originaires de Lohiri, ont transité par l’île de Tiagba puis sont allés à Azito (Azigbo ou île Boulay) actuellement en pays tchaman. De là, ils sont allés à Lahi puis sur l’île située entre Songon Agban et Songon Agbante. Pendant cette période, les Tchaman n’étaient pas sur les bords de la lagune mais plutôt dans la forêt. Ayant décidé d’abattre un grand baobab sans que dans sa chute il touche le sol, en essayant de le retenir avec les bras nus, les Tabot ont payé cher cette témérité. Beaucoup d’entre eux sont morts. Ils se sont partagés en deux groupes, certains sont allés en pays éotilé où, ils constituent une moitié des Aïzi, tandis que les autres sont allés à Ngaki, village dans lequel l’on parle actuellement le Modjoukrou (la langue des Odjoukrou). Une fraction de leur groupe a créé le village de
Sukudri.

C’est Suku qui a rencontré un chasseur Odjoukrou de Dibrimou (Dibrimu) à qui il a offert du poisson. Cela explique pourquoi, les Odjoukrou appellent les Aïzi Dè, c’est-à-dire gens du pays aux douces choses. Ils n’ont pu rester à Ngaki qui en réalité se dit Nlanlangankaki (parcelle où il y a des piquants), à cause des querelles avec les Odjoukrou. Lepri le fils de Suku les a conduit sur l’île Tiagba où, ils ont vécu avec des groupes dida, mais les mésententes avec ces derniers, les ont poussées à revenir à Ngaki. C’est à partir de l’île Tiagba que le vieux Suku est venu créer Tabot avec une partie de la population. Quand ils sont arrivés sur l’île de Ja, une moitié des leurs appelée Eotilé, est allée vers les Anyi, cependant qu’eux, sont venus par ici. Le vrai nom de Tabot est Oprô, mais les Nladianbo dont ils ont fait la rencontre au temps de Suku, les ont appelés Aïzi.

Bien que Tefreji, soit vu comme le village le plus ancien, Atepli, fut le tout premier village créé. Avant leur migration, des querelles avec ceux d’Assôkô vers Bassam ont amené ces derniers à dire  »Si vous êtes fachés, allés jusqu’à Assôkô ». Deux grandes familles se partagent le village de Tabot. Il s’agit des Taboïn ou Togbo et des Mukpoïn. La première est détentrice de la chefferie. La seconde a fait escale à Lela près de Dabou avant d’arriver à Tabot.

Toboïn est étymologiquement voisin de Boïnè l’un des matriclans Mekyibo. La famille Togbo se retrouve à Tiame sous le vocable Togbo Danu, ce qui confirme nos vues sur l’histoire de ce village, malgré le lieu d’origine que soutient sa tradition orale. En la matière, celle de Tabot est de loin la plus précise. En effet, elle parle de l’île d’Assôkô et des querelles fratricides qui les ont opposées aux autres Mekyibo. La tradition orale des Mekyibo, reconnaît que certains Mekyibo ont quitté le pays, bien avant l’arrivée des Anyi Sanvi. Les futurs Aïzi de Tabot, ont eu aussi des mésententes avec les Tchaman, puis avec les Odjoukrou et enfin avec les Dida venus les trouver sur l’île Krogbo.

Malgré tout, la tradition orale de Tabot, croit que c’est de l’Aïzi que lesMekyibo sont partis vers la lagune Aby, or c’est le contraire qui est vrai. Quant à la tradition orale de Tefreji, elle a le mérite de révéler que des Mekyibo sont venus rejoindre beaucoup plus tard leurs frères aïzi. Elle prétend comme toutes les autres, que les ancêtres de ce village, viennent du pays dida, d’un lieu nommé Lohiri Breku. Ils sont passés par Bôjô, furent les premiers occupants du pays aïzi et bâtissaient des cases sur l’eau. Le premier chef qui a mené leur migration fut Ayikpa Laba (il s’agit de celui dont parle la tradition orale de Tiagba), décédé à Tabot créé à partir de Tefreji par le chasseur Aba. Tiame signifie  »tu as trop duré » et vient de ce qu’ils restaient longtemps sur cette pêcherie. La pêcherie de Cosrou fut l’oeuvre d’Ekpo Dana, un membre de leur groupe.

Les villages d’Alaba A et B, Atoutou A et B, Koko, ont été créé après Tefreji, lui-même crée à partir de Tiagba, où les ancêtres se sont isntallés les premiers. Les Ja venus de Bassam, parlaient la même langue qu’eux. Ils ont transité par Azigbo, d’où ils sont arrivés en pays aïzi. Quatre familles résident à Tefreji, il s’agit des Nyogrue, Kpikpili, Elejue et Lakosel. Les Nladianbo sont ici appelés Abrè. Les Dida et les Kyaka (gens du Nord) étaient systématiquement faits captifs par ici. L’analyse des traditions orales de Tefreji confirme que les anciens Aïzi étaient des Pèpèhiri-Mekyibo. En effet leur langue était la même que celle des Ja qui, ne sont autre que les Mekyibo qui ont quitté Assôkô-Monobaha après la conquête Anyi Sanvi, sont passés par la zone de Betigbo (île Vitré) puis par l’île d’Azigbo pour gagner le pays aïzi.

La tradition orale de Betimono (Vitré) se souvient des leurs qui sont partis dans le pays aïzi en général et à Tefreji en particulier. La migration des Ja s’est effectuée au 18è siècle. Il est probable que ce soit un autre chef qui ait fait venir les Ja et non Ayikpa Laba, qui lui a vécu à une époque antérieure. Comment expliquer que les Tefreji considéraient systématiquement les Dida comme des esclaves, si leurs anciens relevaient de ce peuple ? C’est à juste titre que F. Verdeaux, a noté qu’il y a eu une généralisation de l’origine dida dans les traditions d’origine des Aïzi.

En réalité, la grande majorité des Aïzi a des origines pèpèhiri-mekyibo. Ces derniers ont été les premiers à s’établir dans le pays en y introduisant le parler Apôrô qui est dérivé du Betine. D’autres Mekyibo dénommés Ja ou Apèkodjoboué au 18è siècle viendront renforcer les locuteurs de cette langue. Les locuteurs du Lèlou bien qu’ayant connu une forte migration dida certainement autour du 14è siècle, ont pour fondateurs de leurs villages des membres du groupe pèpèhiri-mekyibo, dont les pêcheries s’étendaient aux pays odjoukrou et tchaman. Quant aux locuteurs du Mobou, ils sont issus du métissage des Pèpèhiri-Mekyibo avec les Nladianbo, Odjoukrou et Dida.

Le fond de peuplement pèpèhiri-mekyibo qui a anciennement occupé le pays aïzi montre la justesse des traditions orales mekyibo. A celui-ci, s’est ajouté les peuplements dida-krou, nladianbo, odjoukrou et proprement mekyibo au 18è siècle. Pour ce qui est du peuplement des pays nladianbo et odjoukrou en particulier, il n’échappe pas à la permanence du brassage humain. Une grande migration du peuple appelé Anyalabo par la tradition orale mekyibo, et que nous avons décidé de nommer Akwakwa, touchera à la fois les pays nladianbo, odjoukrou, avikam, enyembe-ogbrou et dans une moindre mesure le pays tchaman. Pour mieux appréhender la question du peuplement de ces régions, il est important de se référer à cette migration des Akwakwa.

source : 1 – LOUCOU (J. N.), « D’où viennent les peuples lagunaires de Côte d’Ivoire ? », Afrique Histoire, n° 3,1983, pp. 39-43.

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